nvité de l’émission Face à Migui Maram Ndiaye sur la RSI, le député Guy Marius Sagna, membre du groupe parlementaire PASTEF–Les Patriotes, n’a pas mâché ses mots. Mis en cause par un collègue parlementaire qui l’accusait de dissimuler un « agenda caché », l’élu a profité de la tribune médiatique pour faire une mise au point ferme — et une révélation politique inattendue.
Selon ses propos, au plus fort de la crise politique précédant la présidentielle de 2024, alors qu’Ousmane Sonko était emprisonné, il aurait été sollicité parmi « les rares personnes » pressenties pour être candidat à la magistrature suprême. Une offre qu’il aurait conditionnée à une transition démocratique limitée dans le temps.
« Ma condition, c’était de diriger le pays pendant un an dans le cadre d’une transition démocratique, avant d’organiser une nouvelle présidentielle ouverte à Sonko », a-t-il déclaré.
Avec cette déclaration, Guy Marius Sagna retourne l’accusation de duplicité contre ses détracteurs et réaffirme sa loyauté indéfectible envers son leader, Ousmane Sonko.
« Si on veut me reprocher un agenda caché, qu’on sache que tel aurait pu être mon agenda : permettre à Ousmane Sonko d’être candidat », a-t-il ajouté.
Une sortie qui clarifie ses positions, tout en soulignant son engagement en faveur d’un processus électoral inclusif et transparent. Ce témoignage jette aussi une lumière nouvelle sur les négociations et tractations de l’ombre qui ont agité la scène politique sénégalaise à la veille de l’élection présidentielle.
