Il y a du nouveau dans l’affaire de cambriolages où est cité le célèbre musicien Soryba Kouyaté. L’Observateur, dans sa parution du jour, informe que l’artiste, en compagnie de son acolyte Abdoulaye Sow, a bénéficié d’un retour de parquet.
En effet, selon la source, les présumés cambrioleurs avaient réussi à cambrioler plusieurs appartements à Mermoz et à la Sicap Foire entre 2022 et 2024. Leur arrestation fait suite à plusieurs plaintes déposées par les nommés Alassane Diouf, El Hadji Cheikh Serge Ndao et la dame Saye Diokhané pour vol, portant respectivement sur 5, 6 et 500 millions de francs CFA. Le préjudice financier se chiffre à plus d’un demi-milliard.
Dans sa déposition, la victime déclare que les cambrioleurs se sont introduits chez elle le jeudi 9 mai 2024 et qu’après le cambriolage, elle a aussitôt visionné des séquences des caméras de surveillance. Ces séquences ont montré « un véhicule de marque Cadillac CTS de couleur bleue, immatriculé AA-781-MM », utilisé par les cambrioleurs.
C’est dans ce contexte que les enquêteurs ont lancé « une réquisition au service des mines pour l’identification du véhicule suspect ». Cette réquisition a porté ses fruits, car le véhicule a été muté au nom d’Ibrahima Camara.
Convoqué dans le cadre de l’enquête, ce dernier a reconnu en être l’ancien propriétaire, affirmant « l’avoir vendu en mai 2022 à l’artiste Soryba Kouyaté pour 4,2 millions ». Cependant, le nouveau propriétaire n’avait visiblement pas immatriculé la voiture à son nom, rapporte le journal.
Ainsi, une traque a été lancée contre le musicien. Ce dernier a finalement été appréhendé vendredi par le commissariat spécial de l’Aéroport Blaise Diagne (AIBD) de Diass avant d’être remis à la DIC.
Face aux enquêteurs, Kouyaté a nié les faits, mais il a été formellement identifié par le petit-fils de Saye Diokhané.
Quant à son complice Abdoulaye Sow, il a été appréhendé aux Parcelles Assainies et a fini par tout avouer aux enquêteurs, concernant le butin composé, entre autres, de bijoux en or et de deux ordinateurs de marque « MacBook Pro » et « Lenovo ».
Le mis en cause a répondu les avoir vendus à Colobane. Les receleurs n’ont pas été identifiés, renseigne le journal.
