Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, la nomination de Mame Samba Ndiaye en tant que président du conseil d’administration (PCA) de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN/HLM) a suscité une vive controverse, particulièrement au sein du parti Pastef. Mame Samba Ndiaye, ancien maire de Ndoffane et ancien membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar, était connu pour être un fervent opposant à Ousmane Sonko, le leader du Pastef. Lors d’un meeting passé, il avait même publiquement accusé Sonko d’homosexualité, ce qui a laissé des traces.
Cette nomination a provoqué de vives réactions de la part des membres de Pastef. Galissa Boully, secrétaire général de Pastef West Coast aux États-Unis, a exprimé son indignation sur le réseau social X, déclarant : « Cette nomination, c’est du pur sabotage. Je ne sais pas qui a inséré le nom de cet énergumène dans la liste. Mais il faut corriger ça le plus rapidement possible. » Il a ensuite réitéré son opposition avec une nouvelle déclaration, exigeant la révocation de Mame Samba Ndiaye dans un délai de 72 heures, tout en réclamant des explications quant à cette décision, qu’il considère comme un affront à la conscience des membres du Pastef.
Le Pastef / Grand Dakar a également publié un communiqué condamnant la nomination, la qualifiant d’ »affront » à l’encontre des principes et des valeurs défendues par le parti. La vidéo circulant sur les réseaux sociaux, montrant Samba Ndiaye insultant autrefois Ousmane Sonko, a renforcé l’indignation des militants, pour qui cette nomination est perçue comme une provocation inacceptable.