Non reconnue par l’Etat, Maimouna Ndour Faye de 7TV monte au créneau et avertit « Nous allons… »
La publication de la liste provisoire des médias officiellement reconnus par l’État sénégalais a provoqué une réaction véhémente de la part de Maïmouna Ndour Faye, directrice de 7 TV, exclue de cette sélection. Lors d’un point de presse organisé juste après celui du ministère de la Communication, elle a exprimé son indignation et a annoncé son intention de contester cette décision sur le plan juridique.
Les points clés de sa déclaration
- Une accusation d’intimidation : Maïmouna Ndour Faye considère cette mesure comme une tentative de museler certains médias critiques, qualifiant la décision de « méchanceté sournoise » et de « vengeance délibérée ».
- Une bataille juridique engagée : Elle a affirmé que des actions seront lancées dès à présent pour contester cette décision devant les autorités compétentes.
- Un appel à la solidarité : La directrice de 7 TV a été soutenue par d’autres figures importantes de la presse sénégalaise, qui partagent son analyse de la situation et dénoncent une atteinte à la liberté de la presse.
Un affrontement entre l’État et les médias
Selon le ministère de la Communication, 7 TV et d’autres médias concernés disposent de 72 heures pour se conformer aux exigences du Code de la presse, faute de quoi leur situation restera irrégulière. Cependant, les médias exclus considèrent cette démarche comme une manœuvre politique visant à limiter leur influence.
Un enjeu majeur pour l’avenir du paysage médiatique
Cette situation met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et certains médias, souvent perçus comme critiques envers les politiques en place. Au-delà de 7 TV, d’autres organes de presse influents, comme Zik FM et Senego, sont également exclus de cette liste, renforçant les soupçons de partialité.
La suite à surveiller
Le recours annoncé par Maïmouna Ndour Faye pourrait être un test clé pour évaluer l’impartialité des institutions sénégalaises dans ce domaine. Ce conflit illustre également le rôle central des médias dans la défense de la liberté d’expression et la nécessité d’un dialogue constructif pour apaiser les tensions.