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Dakar exceptionnellement en Danger ! ( Par Magib Diouf )

Ils expliquent le fondement de la violence physique sanglante constatée actuellement par la pauvreté galopante.
Mais bien que le vol d’aliments pour cause de faim soit toléré en Islam, je suis pas de cet avis que la seule source de violences soit la pauvreté.

Le Sénégal est un pays à majorité de musulmans.
Par une approche religieuse, la première violence que peut se causer un musulman serait la non préservation du contenu de son cœur jusqu’à sa  » mort « .

En effet, il nous expliqué qu’  » Un cœur musulman mort est celui qui ressent du dédain, mépris ou devient insensible à l’évocation des recommandations ou tout enseignement venant de son Créateur Allah.

Le prophète Muhammad saws souffrait de faim jusqu’à s’attacher son ventre pour pouvoir tenir debout.

Jamais il n’a violenté ni assassiné des innocents pour cause de misère ou vulnérabilité.

On peut souligner l’échec de l’éducation de la famille sénégalaise dans les valeurs de l’Islam.

En vérité, Nous :  » pays à majorité musulmane, avons  » oublié Allah » et Allah  » nous a oublié…  » Oui la pauvreté peut être cependant source de violences car le niveau de patience et de compréhension de la vie diffère entre les gens.

Au Sénégal maintenant, des femmes qui ne savent pas nager, prennent leur courage à deux mains pour risquer leurs vies à la recherche d’un ailleurs meilleur. Ceci est un signe gravissime de déchéance comme le tenait un frère :  » le sous développement en Afrique est d’abord intellectuel.  »

La profondeur de cette violence est relative au secteur de l’alimentation, l’éducation, les sciences et la culture.

Au niveau de l’alimentation, la réduction de la vie chère doit être le défi imminent du gouvernement actuel.
Le Prodac est un bon projet à relancer et d’encadrer les jeunes bras afin d’atteindre enfin l’autosuffisance alimentaire.
Le Protectionnisme demeure incontournable pour contrer cette surdépendance alimentaire vers l’extérieur. Une production agricole locale forte demeure une voie de salut pour la stabilité sociale. Mais la meilleure solution face aux meurtres est la peine de mort. Il n’existe pas une meilleure mesure dissuasive pour que tout assassin sache que la mort commise l’attend naturellement.

L’éducation est du ressort des parents. L’école vient juste en appoint. Réinventer la manière d’éduquer en parfaite adéquation avec nos valeurs sociales et la formation s’alignant avec les réels besoins économiques sont nécessaires pour avoir les moyens de s’ouvrir au Monde.

Ceux-ci ne seraient que profitables à une jeunesse désœuvrée, manipulée et perdue. Créer les conditions de trouver énormément d’emplois est possible et lutter pour l’acquisition du savoir-faire local dans les Contrats nous liant aux partenaires renforcera notre indépendance. Dakar : 0,26% du Sénégal ne peut continuer à abriter presque la moitié de sa population et 70% du parc automobile national.

Des millions d’habitants quittant la banlieue délaissée avec des routes impraticables, pour rallier quotidiennement le centre-ville.
Ceux-ci dévoilent à suffisance les causes de la violence sanglante remarquée et l’insécurité galopante qui place sa population dans un avenir paisible incertain. Rouvrir les usines fermées depuis les ajustements structurels et accélérer le ralliement des TGV et trains aux régions environnantes favoriseront la fin des exodes rurales massives, désengorgeront Dakar, créeront des opportunités pour les populations rurales à proximité de leurs ressources minières, pétrolières, etc…

Notre sport national est la lutte. Mais tout événement sportif qui entraine de la violence n’est plus une fête.
La lutte traditionnelle organisée à l’Arène nationale se passe bien d’habitude mais c’est la lutte avec frappe qui favorise les agressions sur toutes les artères de la banlieue lors des jours de combats. Une insécurité totale dans la banlieue de Dakar qui a contraint à des locataires et propriétaires fonciers de déménager des alentours du stade cité supra. C’est la lutte qui est l’événement de refuge de tous les malfrats faisant succéder les agressions et
meurtres.

Enfin, la presse en ligne ainsi que les artistes doivent faire bon usage des médias et réseaux sociaux. Le Procureur de la République devrait s’auto-saisir sur toutes chansons ou propagande susceptibles de trouble à l’ordre public. La responsabilité de tous est interpellée afin de se liguer pour combattre la banalisation des scandales au risque de nous retrouver dans des situations cauchemardesques similaires aux favelas du Brésil.

Magib Diouf,
Créateur du groupe  » Discipline Positive au Sénégal  » :
https://m.facebook.com/groups/1019541974732914/

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