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« Le Pastef, une secte » : Le déballage frontal de Thierno Alassane Sall contre les hommes de Ousmane Sonko

Le député et président du mouvement La République des Valeurs, Thierno Alassane Sall, a publié ce week-end un message virulent sur sa page X (ex-Twitter), dans lequel il exprime sa profonde inquiétude sur l’état du débat public et les attitudes de certains membres du parti Pastef au pouvoir.

Dans ce texte, qu’il présente comme relevant d’une « nouvelle option d’opposition », Thierno Alassane Sall se dit choqué par ce qu’il qualifie de dérives anti-républicaines de Pastef. Il reproche à Ousmane Sonko et à ses partisans une conception instrumentalisée et sélective de l’État de droit : « Le Pastef montre chaque jour sa véritable nature. Celle d’une secte qui pense que l’État de droit est une fiction à invoquer uniquement lorsqu’il sert ses intérêts ou ceux de son gourou ».

Le député, ancien ministre de l’Énergie, dénonce également le soutien tacite des membres du parti à des déclarations jugées hostiles à l’encontre de la justice, notamment celles récemment formulées par le Premier ministre Ousmane Sonko. Selon lui, aucun responsable pastefien n’a demandé l’ouverture d’enquête ou l’auto-saisine du procureur à ce sujet, alors qu’ils en réclament systématiquement pour d’autres affaires sensibles : « Les Pastefiens ont raté l’occasion de prouver leur attachement aux institutions ». Thierno Alassane Sall revient par ailleurs sur l’affaire Abdou Nguer, évoquant une « hargne injustifiée » et une intolérance manifeste à l’égard des opinions contraires. Il accuse le régime actuel d’avoir multiplié les cas de prisonniers d’opinion en un temps record, dépassant même les pratiques des régimes précédents.

La sortie du député aborde également le cas de Badara Gadiaga, chroniqueur médiatique récemment pris pour cible après une intervention critique sur un plateau télé. Pour Sall, le constat est clair : « Entre la République et leur parti, les Pastefiens ont choisi. Et ils n’ont pas choisi la République ». Il conclut son propos par une mise en garde à l’égard de ceux qui gardent le silence : « ceux qui détournent le regard devant cet effondrement auront demain, eux aussi, leur part de responsabilité ».

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